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Lumière Lumière 6,8
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Propriété de Bernard Faure. Photo(s) de Bernard Faure et texte de Sylvain Halgand. Dernière modification le 2024-03-29 par Sylvain Halgand.
Nouveau

Fabriqué ou assemblé en France de (Postérieur à) 1941 à (Antérieur à) 1946.
Rareté en France : Courant (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 14993

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Lumière 

Les Lumière 6,8 sont des appareils d'entrée de gamme. Très simples, peu chers, ils sont présents dans les catalogues de 1935 à 1940, avec une brève apparition en 1945-46.

Ce sont des modèles dits automatiques, c'est à dire qu'à l'ouverture, l'abattant s'ouvre et l'objectif se retrouve, sans intervention supplémentaire en position de prendre des photos. C'est assez théorique, et il faut souvent un peu d'aide pour finir le déploiement. Cet automatisme explique la forme complexe des ciseaux. A partir de 1937, elle est modifiée et devient plus simple. La fabrication de ces appareil est métallique, le gainage est synthétique et le soufflet est en cuir. Le déclencheur est toujours sur l'obturateur.
L'objectif est toujours le Lumière f/6,8. Seul le catalogue Photo-Hall de 1939 mentionne le Fidor 6,8.

Lumière 6,8 au format 6 x 9 cm (620)

Le premier modèle de Lumière 6,8 6 x 9 apparaît en 1935. Son obturateur n'a que la pose P et deux vitesses 1/25 et 1/50. En 1936, un second modèle avec un obturateur avec la pose et la vitesse maximale de 1/125 est ajouté au catalogue. Les deux variantes sont présentes sur les catalogues jusqu'en 1940.

Lumière 6,8 au format 6,5 x 11 cm

Le modèle 6,5 x 11 cm n'apparaît qu'en 1936. Il a l'obturateur avec la pose et les vitesses 1/25 et 1/50. Il n'aura jamais le droit à un autre obturateur. Il disparaît en 1940.

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Cet appareil peut être identifié comme étant un Lumirex, mais son objectif avec une ouverture maximale de f/6,8 nous oriente vers le Lumière 6,8. La forme de ses ciseaux est source de confusion, mais les catalogues nous permettent de le trouver présent tels quels à partir de 1937.

Sur cet exemplaire, le numéro de série gravé sous la béquille commence par un K,  ce qui indique qu'il a été fabriqué en 1941, tout au moins pour le corps.   La période n'étant guère propice à la fabrication d'appareils photo et encore moins à leur vente, on peut supposer qu'il a été vendu après la Libération. Il est absent des catalogues de 1940 à 1945/46.

Le bouton de déclencheur est uniquement sur l'obturateur. Il n'y a qu'un unique viseur, du type redresseur pivotant. Le gainage est une toile enduite de piètre qualité.

Lumière Lumière 6,8





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